HAUT COMMISSARIAT D'INTERVENTION GÉNÉRALE
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- Turcs et Kurdes s’accusent mutuellement de violer la trêve en Syrie

Le président turc Erdogan a également menacé d’« écraser les têtes » des combattants kurdes dans le nord-est de la Syrie s’ils ne s’en retiraient pas d’ici mardi soir.

Les civils fuient la campagne de la ville syrienne du nord-est de Ras Al-Aïn au nord-est de la frontière turque, vers l’ouest, jusqu’à la ville de Tal Tamr, le 19 octobre 2019.
Les civils fuient la campagne de la ville syrienne du nord-est de Ras Al-Aïn au nord-est de la frontière turque, vers l’ouest, jusqu’à la ville de Tal Tamr, le 19 octobre 2019. DELIL SOULEIMAN / AFP

Les forces kurdes et celles d’Ankara se sont mutuellement accusées samedi de violer une trêve dans le nord-est de la Syrie. Annoncé jeudi, l’accord de trêve négocié par Washington implique un retrait des forces kurdes d’une région frontalière de la Turquie, en échange de l’arrêt de l’offensive turque lancée contre elles le 9 octobre.

Mazloum Abdi, le commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance dominée par les Kurdes, a accusé samedi la Turquie de saboter l’accord en empêchant le retrait des combattants, comme des civils, de la ville assiégée de Ras Al-Aïn. M. Abdi a aussi affirmé que « les Turcs continuent d’attaquer nos forces » et fait porter aux « Américains l’entière responsabilité de ces attaques, car ils ne font pas pression sur la Turquie ».
 

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